A région bordelaise , il y à toujours un grand vivier de vins typés, et aussi faut-il ne pas de faire avoir.
Dans le médoc, intrinsèquement, un margaux n’a rien à venir découvrir avec un pauillac ( ni même avec un autre margaux, tant les sols sont différents dans l’appellation ), un saint-julien doit refléter l’élégance quand c’est la structure qui signe un saint-estèphe…
Les terroirs signent le vin : graves garonnaises à saint-julien, quartz et cailloux roulés à saint-estèphe, croupes de graves maigres à pauillac, graviers et cailloux à margaux, formation caillouteuse mêlée de sable et d’argile en médoc…
Pourtant, il est parfois bien difficile aujourd’hui de déceler cela, tant certains crus sont “lissés” par des vinifications sophistiquées. A pomerol comme à lalande-de-pomerol, on trouve le vin les plus chaleureux de la région bordelaise, où les senteurs de truffe se mêlent à la mûre, à la cannelle, à la cerise ou à la réglisse, la chair s’associant à une texture dense, ample, veloutée, le tout donnant des vins que les propriétaires élèvent à leur reflet, chaleureuse. A saint-emilion, on a accès, soit, à de vrais vins racés, du plus grand au plus abordable, marqués par des sols historiques, soit à des vins surcôtés, où les sols ont peu de réelle influence, beaucoup plus “signés” par des vinifications trop sophistiquées qui donnent, soit des vins très concentrés au détriment de la finesse, soit des vins “sans âme, ni vertu”, dépersonnalisés, que l’on peut confondre avec un pessac ou un bordeaux supérieur.
Les “satellites”, c’est-à-dire les appellations montagne, puisseguin, lussac et saint-georges, regorgent de vins remarquables, dont l’essentiel sont au même niveau qualitatif que des saint-emilion, mais bien moins chers! Né à la confluence de deux grands fleuves il y a 2 000 ans, le vignoble de bordeaux produit des vins de qualité avec une grande régularité. Vitrine internationale du vin français, la région de bordeaux doit sa renommée à ses célèbres grands crus classés et à la diversité de ses terroirs. La vigne est située à bordeaux depuis l’antiquité, en témoigne les vestiges de villas gallo-romaines à saint-emilion.
Mais sa renommée internationale date du moyen-Âge : bordeaux devient au xiiie siècle le principal port d’exportation des vins vers l’angleterre et les pays-bas. La qualite des millesimes pour bordeaux, globalement, les meilleurs à boire actuellement : 2012 ( mais il a du potentiel ), 2011, 2008, 2007, 2006, 2004, 2002 et 2001. Ceux qu’il faut encore attendre : 2016, 2015, 2010, 2009 ( mais déjà formidable ), et 2014, néanmoins plus rapide à boire. Le 2013, si les montants sont vraiment plus accessibles. Les plus décevants, car trop “chauds”, atypiques : 2005 et 2003.
Il y a bien entendu une différence entre le vin de la rive droite ( ceux du libournais ) et ceux de la rive gauche ( médoc et graves ). On retrouve des “paires” de millésimes où la qualité est inversée : le 2005 est bien meilleur que le 2006 à saint-emilion et c’est le 2006 qui prime en médoc. Il y en a d’autres, notamment 2003-2002…